Publié dans Editorial

Secteur combatif

Publié le jeudi, 18 juillet 2024

Le tourisme, le fer de lance pour la relance de l’économie nationale, se trouve en tête de la ligne du front dans la bataille sans merci contre la malédiction, si on peut s’exprimer ainsi, qui semble s’éterniser. En effet, il faut batailler dur si l’on veut briser à jamais le blocage en béton gênant la  remontada.  
En diapason avec le ministère des Transports et de la Météorologie, le département du Tourisme et de l’Artisanat, en tête de peloton, sous l’impulsion de l’inamovible ministre Randriamandranto Joël conduit en tandem avec le ministre Ramonjavelo Manambahoaka Valéry Fitzgerald, le combat. En fait, les ministères du Tourisme et des Transports sont deux départements appelés à unir leur force dans un cadre de stratégie commune afin de coordonner les actions.

La Grande île, de par sa situation géographique, d’une part et grâce à sa richesse en biodiversité souvent endémique au monde, de l’autre, attire les curiosités et les intérêts les visiteurs fortunés. Le tourisme sinon l’industrie touristique rapporte gros à l’économie nationale à condition que nous, tous les responsables concernés, sachions les capitaliser de bon droit. C’est le secteur hautement pourvoyeur de devises et d’emplois. En ce moment, on s’apprête à recevoir la haute saison. Période faste voire idéale aux activités touristiques. L’Etat doit nécessairement déployer les efforts  utiles afin que les touristes soient satisfaits de leur voyage. Toutes les mesures doivent être prises pour garantir le maximum de sécurité, le maximum de sérénité et le maximum d’engouement auprès de ces hommes et femmes et leurs enfants qui dépensent des fortunes pour rendre visite à notre beau pays. Sous d’autres cieux, on prend grandement soin de ces aimables visiteurs. En Egypte ou au Maroc comme partout ailleurs, on accueille ces fortunés voyageurs comme des princes. Bien accompagnés ! Bien sécurisés ! On ne badine pas pour faire de leur séjour un très bon souvenir. L’industrie touristique, bien organisée, raffermit et renforce les assises de l’économie nationale. Elle nourrit des milliers sinon des centaines de milliers de familles.  De l’hôtellerie à la guidance en passant par les transports aériens, terrestres ou autres, l’industrie touristique emploie diverses catégories de métiers.
Toutefois, il importe d’insister sur le caractère non négligeable de certains points. Tout d’abord, Madagasikara doit disposer d’une structure d’accueil suffisante respectant les critères normatifs sur le plan international. Les hôtels et consorts sont tenus d’avoir le minimum acceptable de conformité aux normes internationalement reconnues. Des hôtels de standing de quatre à cinq étoiles réservés aux clients de marque. Des accueils aux conforts standards pouvant recevoir le maximum de voyageurs. La Grande île dispose déjà une structure d’accueil respectant les normes mais beaucoup d’efforts doivent être déployés pour accueillir davantage surtout les gros fortunés voyageurs, genre des touristes riches en pétro- dollars, habitués à passer leurs séjours dans de luxes cadres  d’au moins cinq étoiles. Nos richesses naturelles en biodiversité, en faune et flore endémiques les attirent beaucoup. Ensuite, une destination abordable. Le coût de transport relativement élevé freine quelque peu l’ardeur des touristes à venir. A cela s’ajoute les problèmes des voies de communication. Les routes en état de délabrement découragent la venue nombreuse des visiteurs. Et enfin, la question de la sécurité. De gros efforts doivent être fournis afin que nos touristes fassent des circuits en paix.
Ndrianaivo

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Editorial

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    Le chef traiteur donne l’ordre de commencer à servir le plat de résistance. Les choses sérieuses débutent ! Le moment où jamais les convives se tiennent bon et se concentrent pour apprécier la qualité de la prestation. La campagne électorale en vue du scrutin pour les communales et les municipales du 11 décembre est enclenchée. Le starter a donné le coup d’envoi de la course le mardi 19 novembre. Les concurrents sont en plein acte de propagande. N’empêche que selon des observateurs, la campagne accuse un début poussif. Les candidats ont dix-neuf jours pour convaincre.

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